Finaventures a compilé
les données des grandes villes du monde et a procédé au classement des 10
meilleures villes pour lancer sa startup tech. Nous avons effectué ce
classement en prenant en compte les critères suivants: a/ Disponibilité des compétences
("Oui, tout se joue sur l'équipe fondatrice"), b/ Disponibilité des infrastructures
nécessaires (Incubateurs, IT), c/ Disponibilité de capital risque et de
business angels ("Oui, ce petit facteur), d/ Environnement juridique
(droit du travail, droit commercial, fiscalité), e/ Esprit entrepreneurial
("qu'il soit encouragé de quitter un emploi stable pour se lancer dans
l'aventure de la création de sa propre boite").
Les 10 meilleures villes pour lancer sa startup:
- Palo Alto (Silicon Valley)
- Los Angeles (Silicon Beach / SoCal)
- Boston (Route 128 corridor)
- London (Silicon Roundabout)
- New York (Silicon Alley)
- Dublin ("2012 City of Science")
- Munich
- Vancouver
- Paris [version en anglais]
- Amman [lire l'article sur Bloomberg]
Les 5 challengers
- Madrid
- Buenos Aires
- Toronto
- Helsinki
- Dubai
Paris ne cesse de dégringoler
dans ce classement. En cinq ans elle est passée de 5e à 9e:
Bien que Paris
s'est extrêmement bien améliorée en termes de talent (a) avec plus de jeunes diplômés
qui lancent leurs startups, que la ville de Paris a fait et continue de faire
des efforts colossaux en termes d'infrastructure et de mise en place
d'incubateurs (b), mais les 2 facteurs critiques les PLUS importants continuent de baisser d'année
en année. Ils sont la disponibilité du capital (c) et l'environnement juridique (d)
En effet, après l'hécatombe
des FCPI et FCPR dans années 2000, la plupart des fonds de venture à Paris ne
misent maintenant que sur des startup matures. Il y a un vrai gap dans la chaine de financement entre les
business angels et le séries B. Le vrai booste d'une startup arrive avec le
premier tour institutionnel, c'est-à-dire le series A.
Nombre d'entre elles s'adressent aux fonds régionaux financés
par le fonds numérique, mais ceux-ci demeurent très administratifs dans leur
approche et n'apportent aucune valeur ajoutée à l'entrepreneur.
Il y a en a de plus en
plus qui se réincorporent facilement au Delaware et déménagent maintenant en
Californie pour lever ce premier tour de quelques millions de dollars. La rapidité
de décision des VCs californiens et la facilité de l'environnement juridique
sont devenus bien trop alléchants dans ce monde de nouvelle proximité.
sources: nvca, evca, pwc, mercer, un, imf, gem
Remerciements à toute l’équipe Finaventures et à nos stagiaires.