Quels sont les qualités d’un bon développeur ?
Il faut être passionné, motivé, persévérant. Avoir une idée
originale et une vision du marché où l’on va se développer ; trouver un ou
plusieurs bons associés complémentaires. Et aussi savoir maîtriser sa
trésorerie. La finance, c’est le nerf de la guerre.
Comment lever les premiers fonds ?
Tout commence par des financements privés, ce que l’on
appelle la « love money » : son argent, celui des amis, de la famille. Pour le
capital d’amorçage, il faut ensuite rechercher le soutien de « business angels ». Pour certains
profils, il peut aussi être intéressant d’utiliser le « crowd funding », ces
plateformes internet qui permettent à certains concepts de trouver des
financements participatifs. Une bonne première levée de fonds se situe
normalement entre 100.000 et 500.000 euros.
Et les aides publiques ?
En France, contrairement à ce qu’on peut dire, les
entrepreneurs bénéficient de beaucoup d’aides publiques, des incubateurs, des
accélérateurs mis en place par les villes. 80% des aides publiques sont
destinées aux entreprises de moins de 250 salariés et moins de 50 millions de
CA.
Se lancer en période de crise, n’est-ce pas trop risqué ?
Jeune ou pas, quand on se retrouve sur le marché du travail,
c’est le moment de se lancer, ou jamais. La crise est un moteur pour innover.
En raisonnant mondialement, car même si c’est la crise en France et en Europe,
internet est un formidable canal de distribution et il y a des pays dans le
monde où les croissances sont très fortes.
